top of page
Rechercher

Terminé

  • Photo du rédacteur: Anna gnfl
    Anna gnfl
  • 12 mai 2020
  • 12 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 mai 2020


Bonjour à ceux qui liront ceci, je suis fugitive. Aujourd'hui est mon troisième jour de cavale et mon premier rapport narratif. J'ai décidé de faire ça parce que même si les gens ne me comprennent pas maintenant en 2019, peut-être qu'ils me comprendront dans vingt ou trente ans, lorsque je serais le sujet d'émissions télévisées pourries qui voudront retracer ma misérable vie en demandant à mes vieux de soixante-quinze ans pourquoi j'ai fait tout ça. Mais ils ne comprennent pas.

C'est inutile, vos efforts sont vains.

Bref, aujourd'hui, je suis ici pour raconter.


Rapport du 28 janvier 2019

Paris, 19h07.

J'ai quitté la maison le vendredi 25 janvier, enfin, de la personne avec qui je vivais, qui n'est rien d'autre qu'une vieille tante aussi folle que moi; la dernière qui n'a pas été attrapée dans leurs pièges. Après avoir vu un flash d'informations de 20h sur moi, j'ai pris ma décision. Je suis activement recherchée : Ils me recherchent activement, alors je dois partir.

Alors je suis parti.

Merci Sherlock, diriez-vous, mais j'ai pris un sac où je mettais mes sweats à capuche préférés, quatre ou cinq jeans, des sous-vêtement, une lampe de poche, de quoi me défendre et de l'argent. Si j'écris ceci, c'est tout tracer, tout retrouver. Je pars loin. Loin d'ici.

J'ai atterri dans un café-bar où j'ai passé toute la journée à regarder les passants. Le café a fermé vers trois heures et quatre heures du matin et je me suis retrouvé à la recherche d'un endroit où dormir cette nuit-là, car bon sang, en janvier à Paris il caille et je refuse de dormir dehors.

Malgré le froid mordant qui me faisait frissonner, j'ai essayé de trouver quelque chose de pas mal sûr parce que malgré tout, je suis une fille de seize ans qui marche à quatre heures du matin dans les rues de Paris et je ne dois pas faire de mauvaises rencontres.

Même si j'ai ce regard qui fait frissonner au moins ceux qui me croise et mes vêtements trop grands qui me donnent un peu d'épaisseur et me viellissent, je reste une jeune femme, seule, au milieu de la nuit, à Paris. Autant dire que j'en ai pas mené large. En voyant tous les fous, ivres morts, tueurs en série qui se cachent dans les rues, il vaut mieux rester discret .. Même si je sais me défendre et que de toute façon, ça finira mal pour celui qui ose mettre sa sale tronche sur mon chemin.

Bref ! J'ai fini par trouver, dans la banlieue, un bâtiment abandonné, laissé toile aux grapheurs, repère pour les squatters et terrain de jeu pour les quelques fous qui s'y promènent. Mais je l'ai visité de fond en comble et tout est calme. J'ai eu de la chance que personne ne soit présent ce soir. Je me suis donc installée dans une pièce à l'étage une baie vitrée donnant sur l'entrée du bâtiment pour voir le danger si il y a.

Allongée sur une couverture poussiéreuse à même le sol, et en regardant le ciel sans nuages de janvier, je pensais.

Je pensais à pourquoi cette fuite, pourquoi tout ça. Et la réponse est simple. Parce que personne ne comprend rien à mon monde. Et personne ne fait aucuns efforts non plus.

Ma famille riche et stupide du 16 ème ne jure que par les biens matériels. Une immense maison par ici, des grosses voitures par là, un grand compte en banque enrichit d'argent sale et les amis hypocrites qui couronnent le truc. Personne ne se pose de questions. Personne ne se pose les bonnes questions. Ou leurs questions, ils peuvent toujours répondre avec de l'argent. Encore et encore de l'argent. C'est un monde parfaitement superficiel, qui n'est pas le mien. Je suis née là-bas mais je n'y appartiens en aucuns cas.

Je n'ai pas le même état d'esprit, les mêmes pensées, les mêmes questions personnelles que "Qu'est-ce que je vais pouvoir mettre ce soir au bal d'ouverture de la grand-tante du père de mon cousin du troisième degré ? Une robe qui avoisine le demi-million d'euros, bien sûr! "ou" Devrais-je envoyer à paître le beau garçon qui me fait des avances et qui a l'air intéressant mais dont le compte bancaire a l'air minable? " C'est une question de rhétorique, évidemment que oui, parce que Père ne l'aimera pas du tout: c'est un fils de garagiste. C'est triste ... Je vais donc veiller à mettre le maximum de garçons riches avec un bon niveau social à mes pieds, pour n'avoir seulement à choisir une fois le moment d'un mariage venu. Oui, faisons comme ça! "En bref, je m'égare.

Tout cela pour dire que je suis à des kilomètres de ce que ma "famille" est. Et que si mon portrait n'avait pas fait le tour de la France en deux jours, ils n'auraient probablement jamais remarqué ma disparition, puisque j'étais seulement un fantôme du temps où je vivais avec ces rats.

Je ne suis presque jamais sorti. Et quand je sortais, j'étais juste pour faire des conneries. Et a y repenser, c'était même plutôt amusant.

Mais revenons à là où j'en étais: j'ai dormi. Très peu, mais assez pour utiliser mes poings et mes pieds si nécessaire.

Après m'être réveillée tranquillement, j'ai rangé mes affaires et j'ai commencé à marcher dans les rues, bonnet et capuche sur la tête pour ne pas me faire reconnaître. Sinon, tout est fini.

En ce gris samedi, je suis allé à la capitale. J'ai essayé de me trouver un billet d'avion pour quitter le pays, mais évidemment, j'ai besoin de l'autorisation d'un responsable majeur ... Le manque de chance. Je suis donc retourné au café d'hier. Je m'amuse toujours à faire peur aux gens à travers la vitrine. Un seul regard bleu glacial suffit. Et d'ailleurs, c'est pareil pour les serveurs qui sont venus me demander si je voulais quelque chose. Un beau doigt d'honneur plus tard, ils ont déguerpis rapidement.

Et ça, toute la journée. Et les jours suivants étaient pareils.

Ne faites rien, soyez juste discret.

C'est l'état d'esprit dans lequel je suis resté pendant ces derniers jours.

Mais passons, si vous le voulez bien, au vrai rapport, celui du lundi 28 janvier 2019.

Cette journée était plus intéressante que les autres. J'ai reçu un appel d'un ami.

Ricky, AKA Rick; mon seul et unique ami dans ce monde de merde. Nous avons le même état d'esprit lui et moi: nous faisons partie des incompris de la société, les seuls à toujours remettre en question leur vie.

Nous nous sommes rencontrés dans un café, le même où je vais depuis le début.

Il est arrivé cinq minutes après moi, le mine sévère et fermée. Mais dès que ses deux billes vertes ont atterries sur moi, ses yeux et ses traits se sont adoucis, avec un magnifique sourire d'ange aux cheveux noirs corbeau.


{Flashback}

"- Hey, comment ça va ? Ton portrait est affiché dans tout Paris, comment t'arrives à te balader sans être repérée ?

- Salut, ça va ... Et bien pour répondre à ta question, je passe ma vie avec une casquette et une capuche sur la tête et je ne bouge pas tant que ça: ce café est assez désert pour que personne ne vienne me trouver. Ces cons de serveurs ont abandonnés l'idée de me demander si je voulais quelque chose à manger.

- Les pauvres, tu leur as fait peur !

- Bien sûr! Ils m'ont fait chier pendant deux heures pour tourner un à un au cas où je céderais au quinzième qui se ramène !

- Toi et ta patience légendaire! dit-il dans un éclat de rire. Enfin bref, j'ai des nouvelles pour la fuite. Je peux te dire que tu as ton billet pour t'enfuir, avec une fausse carte d'identité, aux States ! 'est bon pour toi ?"

Rick, lui, a dix-huit ans. C'est pour ça qu'il peut me donner tout ce que je désire et ce à quoi je ne peux pas accéder à cause de ma minorité, sur un plateau d'argent.

"-Oui, c'est bien comme destination ...

- Vous désirez quelque chose ? demanda la serveuse avec un sourire dragueur à Rick.

- De un, non, je n'ai besoin de rien. Et de deux, quittez rapidement la table et je ne le répéterai en aucun cas à aucun de vous ! tempête mon ami, le regard menaçant. Allez, dégagez ! Laisse moi seul avec mon fiancé. finit-il en me regardant amoureusement. "

La serveuse devint rouge pivoine, baissa les yeux et repartit immédiatement sous nos deux regards méchants.

Et toc ! Rick a très souvent utilisé cette technique lorsque nous marchions quelque part. C'est vrai que mon ami est plutôt très beau garçon, ce qui ne laisse pas de marbre la gente féminine. Donc, de savoir qu'il est gay éloigne toutes les possibilités ! Et il fait l'inverse quand des garçons qui viennent lui demander un numéro ou un Instagram. C'est pas très sympas, j'avoue, mais c'est drôle de voir les réactions gênées.

Une fois que l'autre vautour est loin de nous, nous pouvons continuer.

"Tu disais, Chérie ?" Il dit, le regard doux.

- Ca semble être une bonne destination. Tu viens avec moi ? Se sera plus crédible que de laisser le pays seule.

- Hum, normalement oui, si je n'ai pas trop de taff' avec Miguel. Mais j'espère que c'est bon. Sinon, tu vivras désormais sous l'identité d'Olivia Marsh, âgée de 16 ans, voyageant avec son frère Noah Marsh, 18 ans, pour rejoindre leurs parents à New York lors d'un enterrement familial. Tu seras une fille de taille moyenne avec de courts cheveux bruns, des yeux bleus et des lunettes. Une fille qui aime la lecture, la musique classique, les films à l'eau de rose et qui est en classe Littéraire. il finit par me donner le passeport, la carte d'identité et d'autres trucs appartenant à Olivia.

- Génial ! Tout ce que je déteste. Sauf lire. Et c'est génial, tout ça ! J'ai ris avec ironie. Mais sinon, tout va bien pour moi, je dois juste acheter une paire de binocles.

Rick leva vivement les yeux de ses notes pour me regarder avec la mine grave.

- Eh ! Nous ne parlons pas que d'un exercice ou d'une petite fugue d'ados boutonneux ! Si on se fait prendre, c'est direction la prison, et puis si tout ça remontre aux mauvaises oreilles, le trafic que je fais avec les gars, ça va être pire! Et pour les lunettes, je t'en ai trouvé une paire. dit-il en sortant de la poche de son sac un pochon contenant une belle paire de lunettes en métal doré. C'est assez bon pour toi ?

- OK, c'est bon, pas de problème. Elles sont superbes. Dis-je en les plaçant sur mon nez fin.

- Bon ! dit-il en regardant sa montre. Il est tard, je vais y aller. On se recontacte ?

- Merde, oui je n'ai pas vu le temps passer ! Il est déjà dix-huit heures, ça passe vite... Et si non, euh, oui. Je te rappelle si j'ai une question.

- Ok, à plus alors, frangin. Dis-je une fois sorti du café.

- Au revoir, Crevette ! termine-t-il en un clin d'œil. "

{fin du flashback}


Après mon départ, j'ai réalisé que je n'avais même pas la date de départ. J'ai donc envoyé un message avec le téléphone d'Olivia.

De: Olivia

Pour: Noah

Au fait, tu ne m'as pas donné la date de départ. On part quand ?

De: Noah

Pour: Olivia

Nous partons le 31 janvier à sept heures, à la fin de la semaine. Fais ta valises, Microbe ! ;)

De: Olivia

Pour: Noah

OK, pas de problème. J'ai hâte de partir, on en reparlera demain au même café aujourd'hui à 10h?

De: Noah

Pour: Olivia

OK à demain !

Je n'ai pas répondu. J'ai éteinds le téléphone et commencé à écrire ce premier rapport.

Terminé

***

Rapport du mercredi 30 janvier 2019: J-1

Salut. Je ne pouvais pas écrire hier. Ce fut une journée mouvementée. J'ai commencé la journée à deux heures en entendant des bruits venant de l'extérieur.

J'ai regardé par la fenêtre et j'ai vu, à la lumière des lampadaires, un groupe de gars saouls qui sont venus dormir ici pour décuver.

Mauvais choix, les gars, le bâtiment est déjà pris.

J'ai hésité un moment à leur faire les pieds pour qu'ils dégagent, mais comme ça me ferait avoir encore plus de monde sur le dos, non merci!

Et je dois rester tranquille pour ne pas avoir des problèmes à l'aéroport demain. Si je les supprime, il y aura plus de contrôles aux frontières. Non, mauvais plan. Alors, j'ai juste rassemblé mes affaires le plus rapidement possible avant que les trois pélos montent et découvrent ma présence. J'ai réussi à partir, de justesse. Maintenant, je remercie la dose d'alcool qu'ils ont ingéré.

Eh bien, maintenant, je dois trouver une cachette. Après quelques minutes où je ne trouvais plus rien en sécurité, j'ai appelé Rick, avec mon portable cette fois.


{Flashback}

"- Ouais, bonjour", assène-t-il dès qu'il décroche.

- C'est moi. Je me présente, le souffle court. J'ai eu un problème, trois jeunes se sont ramenés bourrés dans l'immeuble où je dormais, j'me suis cassée.

- Pourquoi tu les as pas descendu?!

- Tu es très drôle, toi! S'il y a trois nouveaux meurtres, les contrôles aux frontières seront renforcés encore plus qu'ils ne le sont déjà et je veux quitter le pays! En bref, j'ai réussi à partir sans qu'ils me voient, l'alcool rend complètement stupide. J'ai répondu amèrement.

- Oui, c'est vrai, admet-il. Viens à la planque, je t'envoie l'adresse.

- OK terminé. "

{Fin flashback}


Une fois l'adresse reçue, j'y suis allée rapidement. Rick m'a salué en vérifiant que personne ne me suivait et j'ai pu me rendormir jusqu'au petit matin.

Quand on s'est réveillés, vers six heures, la neige était tombée. Peu, mais assez pour qu'un avion ne décolle pas. Les Français sont vraiment des lâches. Cinq centimètres de neige et tout le pays est immobilisé. Pathétique...

Nous avons beaucoup discuté avec Rick de ce qu'il fallait emmener à New York. Et nous avons opté pour un sac à dos contenant chacun le nécessaire pour une semaine, de l'argent et de quoi nous défendre, bien caché. En tout cas, nous serons tranquille, une fois là-bas. Plus d'ennuis. Mais pour cela, il faut déjà partir. Je ne veux pas être là en tant que pessimiste, mais nous ne sommes pas dans un film américain où les fugitifs font taire toutes les frontières alors qu'ils sont plus que reconnaissables: les seuls qui errent dans l'aéroport, la limite à quatre pattes et couverture imprimé camouflage sur le dos. Nous sommes dans la réalité. Celle où vous pouvez être descendus comme dans un jeu, à tout moment.

La journée s'est terminée ainsi: nous avions planifié la moindre de nos actions, puis nous en avons profité pour fumer, boire, parler, rire et jouer aux cartes. Quoi qu'il en soit, nous aurions le lendemain pour tout peaufiner et décuver.

Nous étions paisibles. Le stress montera le 31 au matin.

Le lendemain, nous en avons fini avec toutes les choses à prévoir, en tenant compte des barrières de sécurité que nous devrons soigneusement éviter sans être suspectés. Défi énorme, mais faisable.

J'ai hâte. Laisser ce pays de con, ces lois, ces gens. Ailleurs, tout est différent. Les gens vont comprendre pourquoi tout ça. Mais il sera trop tard, je serais déjà assez loin pour être inaccessible.

La liberté me tend ses bras.

Terminé

***

Compte rendu du jeudi 31 janvier 2019

New York, 7h15

Nous sommes arrivés, enfin!


{Flashback}

Nous sommes arrivés à six heures, silencieux. Nos gestes sont machinaux, entraînés et répétés de la veille. Direction Roissy Charles de Gaulle, qui est déjà bondé quand nous arrivons.

Bureau de vérifications : passé

Voyons si la fille qui s'occupe des portiques est aussi conne que les autres.

"Tu passes là, et moi ici", murmura Rick, "Ais l'air triste, nous allons à un enterrement."

«Je suis tellement triste de la mort de Grand tante Mano», dis-je, plus fort, d'une voix larmoyante, arrivant devant l'hôtesse.

"Mes condoléances", répondit-elle, par simple politesse. S'il vous plaît, mettez vos affaires dans ce bac et passez sous le portique. "

Biiiiiiiiiip! Le portail sonne.

"Oups, désolé, c'est mon téléphone, j'ai oublié de le poser", expliquai-je d'une voix sur-aiguë en prenant l'objet dans ma poche arrière de Jean, comme si j'étais conne. En attendant, je peux y aller?

- Allez, partez! Allez-y, avant que je change d'avis. Finit-elle en roulant des yeux.

Je la remercie d'un signe de tête. Intérieurement, je suis la plus heureuse sur Terre et je veux crier de joie comme si la France n'avait pas gagné la coupe du monde de foot l'été dernier. Oui, je suis sadique, mais c'est la vie. Enfin, je rejoins très vite mon grand frère qui a une belle expression triste. C'est un très bon comédien, dites donc !

La première partie est terminée.

* 6h plus tard *

"Nous allons entamer notre descente", dit une voix dans les haut-parleurs, "attachez votre ceinture, s'il vous plaît."

{Fin flashback}


Nous sommes descendus et sommes entrés dans l'aéroport qui était désert.

Les passagers de notre vol ont rapidement dissous je-ne-sais-pas-où. Comme il n'est que sept heures du matin, il fait encore noir et pour l'instant nous n'avons pas d'autre endroit où aller, nous sommes restés à l'aéroport pour attendre les premiers taxis. Et j'ai commencé à écrire.

La liberté m'a pris dans ses bras.

Ce fut un plaisir d'écrire sur ces pages.

Terminé


*** Jeudi 31 janvier - 20h à Paris, dans un appartement au hasard ***

"-Jean, viens-tu regarder les nouvelles?!

- Oui oui ! Je viens !"

« Mesdames, Messieurs, bonsoir et bienvenue dans cette nouvelle édition du journal de 20 heures.

Les titres en ce jeudi;

= Ceci est un soulagement pour les parents de Lisa, Rose, Maxine, Laure, Mathis et Florian, les six enfants qui ont été sauvagement assassinés avec une fourchette et un couteau à beurre rouillés, au cours des deux derniers semestres. leur meurtrière a été retrouvée, puis abattue ce matin même à New York.

= Édouard Phillipe maintient les 80 km / h ... »

"- Jean, est-ce que tu te rends compte?! On ne peut même pas vivre tranquillement dans notre pays, quel scandale!

- Et puis pauvres petits, heureusement cette folle est hors de nuire !

- C'est sur.."

**

« C'est un vrai soulagement pour la France d'apprendre ce matin le décès de Martha Beck, l'assassin de cinq jeunes enfants âgés de deux à huit ans et d'un adolescent de dix-sept ans, au cours des deux derniers semestres. Elle a été abattue sur le sol américain après avoir réussi à quitter le pays sous le nom d'Olivia Marsh avec son complice Ricky Ross, un dealer connu des services de polices, sous le nom de Noah Marsh.

Un reportage de Maxime Chiapa et Christelle Blanc.

La jeune femme de 16 ans avait déjà été diagnostiquée avec de graves troubles psychiatriques deux ans auparavant. Sur elle ont été trouvés une arme à feu, un couteau de cuisine pliable et un cahier dans lequel elle tenait une sorte de journal intime.

À l'intérieur, elle dit faire partie des incompris de la société, qu'elle a une famille riche qui ne jure que par l'argent et qu'elle doit la fuir, mais tout cela était seulement le fruit de son imagination. La jeune femme s'était enfermée dans le monde qu'elle s'était créé pendant plus d'un an pour nier sa maladie.

Elle s'était déjà échappée à plusieurs reprises du centre psychiatrique où elle avait déjà blessé plusieurs aide-soignants dans le passé et où elle était enfermée pendant un an et demi.

La mère de Florian nous témoigne : "C'est triste à dire, car célébrer la mort de quelqu'un ne se fait pas, mais cette femme n'était pas humaine, alors oui, je suis heureuse que cette folle soit enfin morte. Parce qu'elle a pris la vie de mon fils, et cinq autres jeunes enfants qui ne méritaient pas sa colère, ils avaient tout à vivre, à découvrir, à apprendre, alors oui, je suis heureuse que justice soit faite ", reconnaît-elle, entre deux sanglots.

Eh bien, maintenant que justice est faite, l'affaire Elle est maintenant close et tout cela est terminé.

THE END

 
 
 

Posts récents

Voir tout
They should

En cette journée ensoleillée de juillet, Nicolas se baladait dans les bois avec Nino, son grand père, pour faire passer le long après...

 
 
 
Mute

Brrrrr, sacré froid ! Une fois dans la voiture, je frottais mes mains entre elles pour les réchauffer puis je mis la clé sur le contact...

 
 
 
We were only seven

Le bus arrive, faisant du bruit sur l'asphalte encore chaude. Je traîne ma valise prêt de la porte, attendant mon tour. À ma place...

 
 
 

Comentarios


Post: Blog2_Post

Formulaire d'abonnement

Merci pour votre envoi !

  • Instagram

©2020 par Anna GNFL. Créé avec Wix.com

bottom of page